Synopsis
Premier Printemps à durer plus qu’une saison, l’insurrection populaire syrienne qui a débuté en mars 2011 met en lumière les caractéristiques du pouvoir syrien. L’auteur indique la façon dont les alliances nouées par Damas lui permettent de poursuivre la répression. Il esquisse aussi les conséquences pour la région de la chute éventuelle du régime de Bachar el-Assad et la façon dont les équilibres internationaux pourraient être recomposés.
Fiche détaillée
Les Auteurs | Olivier Marty, Loïc Kervan |
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Editeur | L’harmattan |
Date de parution | 28/01/2013 |
Collection | Bibliothèque De L’iremmo |
ISBN | 2343000387 |
EAN | 978-2343000381 |
Extraits de l’interview d’Olivier Marty à Eurasia Prospective
“Dans mon précédent ouvrage co-écrit avec Loïc Kervran à la mi-2012, soit au début de la crise (« Pour comprendre la crise syrienne », L’Harmattan, 2013), nous avons voulu réagir aux analyses qui voyaient la chute de Bachar el-Assad comme imminente. Selon nous, plusieurs éléments devaient alors tempérer cet enthousiasme : les ramifications militaires et sécuritaires du régime ; les effets contre-productifs d’un isolement syrien dans le passé ; la « fatigue » des opinions occidentales pour les interventions militaires ; et les alliances qu’avaient nouées Damas, notamment avec l’Iran. En écartant la possibilité d’un recours à la force internationale pour le renverser, nous distinguions que le régime tomberait plutôt par son effritement et que les puissances intéressées au conflit rivaliseraient dans la défense leurs intérêts. Ce scénario s’est peu ou prou produit”.
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