J’ai publié le 22 décembre dernier un article critique sur la Banque centrale européenne (BCE) soulignant un certain nombre de problèmes économiques et politiques, ainsi que des défis plus fondamentaux, associés à l’évolution de la politique monétaire.
La pratique de la Banque Centrale Européenne (BCE) s’étant progressivement écartée des principes établis lors de sa création, son rôle doit être redéfini. La BCE y gagnerait en légitimité et en efficacité.
L’accord européen sur un plan de relance en juillet dernier a montré la solidarité et l’efficacité des Européens lorsque des circonstances exceptionnelles l’exigent : la mutualisation de certains emprunts, d’importants montants de subventions versés aux États membres durement touchés par la crise économique tout comme la perspective de développement de nouvelles ressources propres illustrent la capacité d’innovation et de rupture de l’Union lorsque son existence semble menacée. La difficulté des négociations a cependant également ravivé les profondes divergences d’appréciation qui existent entre les États membres non seulement sur la conduite des politiques économiques et les gestions nationales mais, plus fondamentalement, sur le cadre économique général de l’Union européenne (UE).